Salut à toi, cher lecteur francophone !
Aujourd’hui, on va jouer à un petit jeu d’exploration linguistique. Attache ta ceinture et prépare-toi à découvrir pourquoi toi, moi, nous autres Français, sommes souvent catalogués comme les cancres de la classe internationale en anglais. C’est un voyage entre auto-dérision et introspection, et c’est parti pour le show !
L’héritage culturel : « Allô, non mais allô quoi ! »
Premièrement, il faut qu’on parle de notre culture, parce qu’ici, en France, on a une sacrée histoire d’amour avec notre langue. Ah, la langue de Molière, de Victor Hugo, de Rimbaud… On est fiers de notre patrimoine littéraire et de notre capacité à user de l’ellipse, de la métaphore et de l’ironie avec une élégance toute particulière. Mais cette fierté, bien qu’admirable, peut nous rendre un peu… comment dire… réticents à baragouiner dans une autre langue. Parce qu’au fond, on se dit qu’on ne sera jamais aussi spirituels et charmeurs en anglais, n’est-ce pas ?
Le système éducatif : « Repeat after me: I speak English very well… not. »
On doit aussi jeter un œil à notre chère éducation nationale. On se souvient tous des cours d’anglais où, entre deux bâillements, on répétait machinalement des phrases qui avaient autant de saveur qu’une baguette industrielle de trois jours. La méthode ? Un peu trop de grammaire, une pincée de vocabulaire, et très peu de pratique réelle. On apprenait à lire et à écrire, mais à parler ? Ah, ça… C’était la partie du programme qui semblait s’être fait la malle avec le marchand de sable.
La prononciation : « Ze French Accent »
Puis, il y a la fameuse prononciation. L’anglais et ses sons « th », ses r roulés à l’américaine, et ne parlons même pas de l’aspiration. Quand on a passé des années à parler une langue où chaque lettre est chantée comme une note de musique, on se retrouve à sonner aussi naturel en anglais qu’un coq essayant de miauler. Notre accent français est tellement reconnaissable qu’il pourrait presque être breveté. Et entre nous, n’est-ce pas charmant de commander un « beurre and jam sandwich » avec l’accent de Gérard Depardieu ?
L’exposition à la langue : « Friends » ou « Amis » ?
L’exposition à la langue, voilà un autre élément clé. Dans certains pays, les séries, les films, et même la musique en anglais font partie du quotidien. Mais chez nous ? Doublage is king. Pourquoi se torturer à écouter Chandler faire des blagues en VO quand on peut les entendre dans la douce mélodie de notre langue ? C’est un peu comme choisir entre un camembert bien fait et un cheddar industriel : la décision est vite prise, non ?
L’aisance à l’oral : « I speak English… but only in my head. »
Même si on connaît les mots, même si on comprend la grammaire, dès qu’il faut ouvrir la bouche, c’est comme si notre cerveau décidait de faire ses valises et de partir en vacances. Pourquoi ? Parce qu’on a peur de faire des erreurs, de ne pas être à la hauteur. Mais devine quoi ? C’est en se trompant qu’on apprend ! Si on ne laisse pas notre « french pride » au vestiaire, on ne pourra jamais marquer des points dans la partie d’anglais de la vie réelle.
L’anglais, cette langue « so easy » : « Really? »
Il y a aussi ce mythe que l’anglais est facile. Alors on se met moins la pression, parce qu’après tout, « c’est pas du chinois ». Mais cette idée reçue peut jouer des tours. Quand on réalise que l’anglais a autant de temps de conjugaison qu’il y a de fromages en France, on commence à se dire qu’on s’est peut-être un peu emballés.
Le complexe de l’anglophone : « Do you speak French? Non? Pff, amateur. »
On doit aussi parler du complexe inverse : celui de voir un anglophone buter sur « grenouille » et de se dire que, finalement, ils ne sont pas si forts que ça en langues. Ça nous donne un faux sentiment de supériorité… jusqu’à ce qu’on se retrouve à bredouiller un « I am very book » devant un natif anglophone.
L’anglais, une question de survie ? « Je survivrai (en français, bien sûr). »
Et puis, soyons honnêtes, quand a-t-on VRAIMENT besoin de parler anglais en France ? À moins de travailler dans une multinationale ou d’être fan de Shakespeare, on peut se débrouiller en faisant des grands gestes et en parlant fort et lentement (c’est connu, ça aide, non ?).
En conclusion : « We can do it! » (mais on le fait pas).
Alors voilà, cher lecteur, quelques pistes pour comprendre pourquoi on est peut-être un peu à la traîne sur la scène internationale de l’anglais. Mais l’espoir est là ! Avec un peu d’ouverture, de la pratique et un zeste d’humilité, on peut dépasser les stéréotypes et montrer que le français est tout aussi capable de « speak English very well ». Après tout, si on a survécu à l’apprentissage de notre propre grammaire, l’anglais devrait être un jeu d’enfant… ou presque !
Maintenant, c’est à toi de jouer : ose parler, ose faire des fautes, et surtout, amuse-toi. Parce que, c’est bien connu, c’est en parlant qu’on devient… polyglotte !
À toi la scène internationale ! 🎤